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Voyage en side car au maroc 56

Publié par : pierre49590 le 08/08/2025

Depuis le début du repas, Peter ne parlait que d’un seul sujet. Le sexe. La femme. Le sexe. La femme. Sa fascination était brute, presque naïve, comme un enfant qui venait de découvrir un terrain de jeu insoupçonné et qui voulait en comprendre toutes les règles d’un coup. Il posa brusquement son verre, se tourna vers moi, les yeux pétillants de curiosité.
— Sérieusement, frère… t’as couché avec combien de filles dans ta vie ?
Je souris, attrapant mon propre verre pour masquer mon amusement.
— Pourquoi cette question ?
— Parce que t’as de l’expérience, c’est évident !
Il prit une grande gorgée de vin avant de se pencher vers moi, comme si ce qu’il allait dire relevait du plus grand des secrets.
— Moi, j’ai l’impression que j’suis qu’un bleu, que je débarque juste…
Il fit tourner son verre entre ses doigts, songeur.
— Toi, t’as roulé ta bosse. Et j’te cache pas que j’veux apprendre.
J’eus un sourire en coin, amusé par son sérieux.
— T’as pas eu un bel aperçu avec Djamila ?
Il secoua la tête, haussa les épaules.
— Ouais… mais c’est une professionnelle. Elle sait comment s’y prendre, comment faire plaisir. Moi, j’veux comprendre ce qui se passe dans la tête d’une vraie fille, une fille qu’on veut séduire, une fille qu’on veut vraiment.
Il prit une autre gorgée, puis ajouta en haussant les sourcils :
— T’sais, le genre qu’on croise dans un bar, qu’on veut amener chez soi, mais sans que ce soit elle qui prenne les devants. Il était sincère dans sa quête, et l’alcool aidant, ses questions devenaient plus directes. Je pris mon temps avant de répondre, laissant le vin rouler sur ma langue. Si seulement tu savais tout…
Je savais qu’il ne se doutait de rien, qu’il me voyait uniquement comme un homme expérimenté avec les femmes, un guide dans cette découverte nouvelle. Alors, je choisis mes mots.
— Le secret, je crois, c’est de les écouter.
Il cligna des yeux, surpris.
— Écouter quoi ?
— Leur corps. Leur façon de bouger, de respirer, de répondre à ton regard.
Il fronça les sourcils, intrigué.
— Putain, c’est un mystère ton truc.
Nous éclatâmes de rire, mais moi, intérieurement, je sentais quelque chose monter. L’alcool, la chaleur des épices, la tension sous-jacente de cette conversation trop charnelle, trop brute. Et Peter… toujours aussi naturel, toujours aussi désinhibé, qui ne réalisait pas une seconde à quel point il jouait avec le feu. Il était là, assis tout près de moi, son bras frôlant parfois le mien, ses mouvements pleins d’assurance et de nonchalance, sa chemise entrouverte révélant juste ce qu’il fallait de son torse hâlé. Tout cela devenait trop.
Je pris une longue gorgée de vin, puis levai la main comme pour mettre un terme à cette spirale dangereuse.
— Bon, frère, on arrête de parler de cul.
Il me regarda, interloqué.
J’éclatai de rire avant d’ajouter, sur un ton faussement léger :
— Tout ça commence à m’exciter, et Madeleine n’est pas là pour me calmer…
Peter éclata de rire à son tour, se laissant tomber contre la banquette.
— Merde, c’est vrai, j’avais oublié qu’il te fallait une solution !
Peter posa son verre, le regard toujours aussi vif, toujours aussi joueur. Il se pencha légèrement vers moi, un demi-sourire flottant sur ses lèvres, l’alcool brillant dans ses yeux clairs.
— Ça t’excite vraiment de parler de ça ?
Sa voix était légèrement traînante, un peu plus grave qu’à l’ordinaire, et surtout, elle vibrait d’un amusement provocateur. Il me fixait comme s’il cherchait à me sonder, à comprendre si mes paroles avaient dépassé ma pensée, ou si, au contraire, elles reflétaient une vérité qu’il n’avait pas encore saisie. Je n’avais aucune raison de mentir.
— Oui.
Il haussa un sourcil, surpris par ma franchise.
Puis, avec cette désinvolture qui lui appartenait, sans prévenir, sans réfléchir, sans y mettre le moindre calcul, il abaissa les yeux vers moi, puis tendit la main vers mon entre jambe… Et son geste, brutalement spontané, me coupa le souffle. Il frôla l’étoffe fine de mon short, comme un simple réflexe, un mouvement presque innocent dans sa provocation. Mais visiblement, il constatait du bout de ses doigts ma belle érection.
Le temps s’arrêta, l’air sembla s’épaissir autour de nous, et un frisson me parcourut l’échine. Je le regardai, interdit, incapable de formuler immédiatement une réaction. Lui, gardait ce même sourire en coin, entre provocation et malice, comme s’il testait les limites de ce jeu qu’il ne comprenait peut-être même pas totalement. Puis, comme si rien ne s’était passé, il éclata de rire et se recula aussi vite qu’il s’était avancé, se laissant retomber contre la banquette avec une nonchalance feinte.
— T’es vraiment un putain de personnage, toi.
Il attrapa son verre et le porta à ses lèvres, détendu, insouciant.
Moi, je restai là, luttant pour reprendre le contrôle de ma respiration, pour chasser ce frisson résiduel qui me tenait encore. Il venait de franchir une limite sans même en avoir conscience. L’instant avait duré une fraction de seconde, mais il avait tout chamboulé en moi.
Peter avait agi sans filtre, sans réfléchir, comme il le faisait toujours, avec cette désinvolture qui ne connaissait ni gêne ni tabou. Mais moi, je ne pouvais pas m’empêcher d’y lire plus qu’un simple jeu. Mon esprit était en ébullition, partagé entre le trouble et l’envie de reprendre la main, de ne pas laisser cet échange en suspens, de ne pas être seulement spectateur du quiproquo qu’il venait de créer. Alors, je choisis de jouer le même jeu. Avec la même audace. Avec le même naturel déconcertant. Je pris une longue gorgée de vin, laissai un silence planer, puis, comme si de rien n’était, comme un simple retour d’ascenseur, je tendis ma main vers son short, l’air faussement détendu. Rien de trop frontal, rien d’explicite, juste une réplique, une réponse. Trois ou quatre secondes à peine. Je constatais chez lui aussi une belle érection, mais a contrario, moi je palpais plus franchement son chibre que je sentis tout de suite bien raidi
Et là… Dans ce bref instant où mes doigts effleurèrent son short, je sentis. Un infime tressaillement dans son corps. Un léger sursaut qu’il tenta de masquer. Son regard, brutalement figé sur moi.
Lui aussi avait été pris au piège de cette ambiance trouble, de ces conversations trop charnelles, de cette chaleur écrasante, du vin, de tout. Mais, fidèle à lui-même, fidèle à son image, ne laissa rien transparaître. Aussitôt, il éclata de rire, un rire sonore, franc, presque forcé, comme pour casser l’instant, pour réduire tout cela à une simple boutade.
Il se redressa, repoussa doucement ma main d’un revers de doigts, puis, l’air de rien :
— T’es vraiment un putain de mec, toi…
Il attrapa son verre, prit une longue gorgée, puis ajouta d’un ton faussement détaché :
— On devrait vraiment arrêter le vin… Ça nous fait dire et faire des conneries.
Je laissai échapper un sourire en coin, feignant l’indifférence, mais en moi, quelque chose venait de basculer. Il avait esquivé. Mais je savais maintenant. Et lui aussi, à sa manière, savait que je savais. Nous étions entrés dans un terrain de jeu plus glissant, plus complexe.
Puis, avec une lu ...

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Mots-clés : Histoire 100% vécue, Gay