J’ai commencé ma carrière dans un cabinet d’avocats fiscalistes, pour lequel j’ai travaillé de nombreuses années. J’étais à l’époque une secrétaire comptable aussi ambitieuse qu’irréprochable et je travaillais directement sous les ordres d’une chef de service. Celle-ci, Christiane, avait été promue deux ans auparavant et déjà à l’époque je pensais avoir ce poste qu’elle avait obtenu alors qu’elle n’était pas vraiment meilleure que moi. Je n’avais pas vraiment compris pourquoi. Il est vrai que c’était une femme élégante, pas beaucoup plus âgée que moi, brune, avec une belle poitrine. Elle portait toujours des tailleurs assez stricts. Elle avait beaucoup de classe et était toujours souriante et avenante. Un peu comme moi me disais-je…
Lorsque Christiane démissionna pour partir vers une ville de province dans laquelle son mari avait été muté, le poste redevenait vacant et je me disais que c’était l’occasion d’obtenir cette place si convoité. Mais je n’étais pas la seule sur les rangs et je voyais bien que quelques jeunes collègues aux dents longues tentaient de pousser leurs avantages en avant.
Un soir, où plutôt une fin d’après-midi, alors que le directeur était encore dans son bureau et que j’étais seule dans l’office, je pris mon courage à deux mains : Je traversais le bureau de la secrétaire de direction, ce poste que je convoitais tant, et j’allais timidement frapper à la porte du directeur.

- Entrez !

Je respire à fond, j’essaye d’avoir l’air aussi sure de moi que possible, puis j’entre.

- Bonsoir, Monsieur le Directeur.

- Bonsoir Lola. Vous vouliez me voir ?

Le directeur de notre société est Mr Lefèvre. C’est un homme de cinquante-cinq ans, assez enrobé, avec une calvitie prononcée. Il est très soigné de sa personne, toujours vêtu de costumes impeccables. Il émane de lui une autorité naturelle dont il a conscience et dont il use avec talent, gérant son entreprise de façon très paternelle mais ferme. Toujours est-il que, prenant mon courage à deux mains, je me jette à l’eau :

- Voilà, Monsieur le Directeur, je sais que Christiane vous a fait parvenir sa démission pour suivre son mari, donc que son poste va se libérer et…

Il m’interrompt d’un geste de la main.

- Et j’imagine que son poste vous intéresse puisque vous êtes ici, dit-il d’un air neutre.

- Oui, Monsieur le Directeur. Je travaille depuis longtemps dans la société, j’ai même remplacé Christiane lors de son congé maternité. Je pense que je pourrais sans difficulté m’acquitter des tâches et responsabilités liées à ce poste.

- Sans doute Lola, sans doute !... Votre travail est apprécié à sa juste valeur, vous le savez, mais un poste de secrétaire de direction impose d’autres compétences, vous vous en doutez. Tout d’abord, il implique une certaine discrétion et une grande disponibilité.
Il ajoute en esquissant un petit sourire :

- Voyez-vous, il faudra supporter une certaine intimité avec moi puisque vous serez plus souvent en ma compagnie ainsi que celle des autres membres de la direction, qu’avec vos collègues du secrétariat !…

Je sens que c’est le moment ou jamais de défendre ma candidature :

- J’en ai bien conscience, Monsieur le Directeur. Vous connaissez déjà ma disponibilité puisque je n’ai jamais rechigné à rester le soir pour boucler des dossiers lorsque c’était nécessaire. Quant à la discrétion, je suppose que je n’ai pas besoin d’argumenter : Vous ne m’avez jamais entendu, ni vous ni personne, raconter ma vie ou parler des dossiers et des clients. Pour ce qui est de la dernière qualité que ce poste réclame, je ne demande qu’à être mise à l’essai. Donnez-moi ma chance, je suis certaine que vous ne le regretterez pas.

Il recule son fauteuil du bureau et me regarde droit dans les yeux :

- Christiane était une secrétaire avec de multiples talents et je la regrette déjà. Si je vous donne le poste, j’aurais forcément tendance à vous comparer à elle. Pensez-vous que vous supporterez cette comparaison et que vous saurez faire ce qu’elle ne rechignait jamais à faire ?...

- Je ferai de mon mieux, Monsieur le Directeur.

Il me regarda encore un long moment, droit dans les yeux comme pour essayer de lire en moi.

- Eh bien chère Lola, dans ce cas je vais vous mettre à l’épreuve dès à présent et nous serons ainsi rapidement fixés sur l’étendue de vos compétences !...

Sur ces mots, tout en me dévisageant avec un petit rictus ironique, il ouvre sa braguette et sort un sexe à demi mou, mais déjà de belle taille au repos.
Le rouge me monte instantanément aux joues et je sens un moment de panique me gagner. Dans le même temps, mon esprit travaille en vitesse lumière et j ...

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