Le soleil frappait fort sur la piscine municipale, faisant scintiller la surface turquoise de l’eau. L’endroit était animé, mais pour moi, le monde autour s’effaçait progressivement alors que mon regard se fixait sur une seule personne.

Il venait de sortir du bassin, ruisselant d’eau, chaque goutte glissant lentement le long de son torse sculpté, s’attardant sur ses abdominaux avant de disparaître sous l’élastique d’un maillot de bain blanc.

Ce maillot…

Moulant à la perfection, il épousait chaque relief de son anatomie avec une précision presque indécente. Trempé, le tissu d’un blanc éclatant devenait traître, révélant plus qu’il ne cachait. L’eau avait rendu la matière légèrement transparente, et ce qu’il laissait deviner m’attirait irrésistiblement.

Mes yeux glissèrent le long de ses jambes puissantes, remontant vers la courbe marquée de ses hanches, là où le tissu tendu trahissait sa générosité naturelle. Il était impossible de ne pas remarquer la fermeté et la taille impressionnante de ce que ce maillot peinait à contenir.

Je réalisai trop tard que je le fixais avec insistance.

Nos regards se croisèrent.

Il avait vu.

Un sourire en coin étira ses lèvres, amusé, sûr de lui. Il plongea à nouveau dans l’eau et, au lieu de s’éloigner, il refit surface bien plus près de moi. Trop près.

— Belle journée, non ? murmura-t-il d’une voix grave et chaude.

Je dus me faire violence pour ne pas baisser immédiatement les yeux vers ce qui continuait d’attirer mon attention.

— Encore plus belle maintenant, répondis-je avec un sourire en coin.

Son regard s’attarda un instant sur moi, comme s’il lisait en moi, puis je le vis légèrement incliner la tête, intrigué. Ce n’est qu’en sentant l’eau frémir autour de ma taille que je compris.

Mon propre maillot de bain, sous l’effet de cette tension brûlante, s’était légèrement gonflé, trahissant mon trouble avec une évidence que je ne pouvais plus cacher.

Son sourire s’élargit. Lentement, presque imperceptiblement, son regard descendit, puis remonta vers moi, chargé d’un éclat espiègle.

— Merci, murmura-t-il simplement, sa voix vibrante d’une satisfaction évidente.

Le souffle court, je soutins son regard, un sourire naissant sur mes lèvres. Deux pouvaient jouer à ce jeu.

Sans quitter mes yeux, sa main glissa sous l’eau, effleurant mon ventre dans un geste à peine esquissé… puis continua sa descente.

Je frissonnai au premier contact.

Ses doigts, d’abord hésitants, trouvèrent rapidement ce qu’ils ...

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